Que faire, en ces temps de confinement, sinon préparer l’après ? Et pour ça, exercer notre devoir de mémoire. Car très vite, eux voudront oublier, effacer. Oublier leur nullité, « pas besoin des tests », « pas besoin des masques », nous disaient-il, transformant la pénurie en « doctrine ». Oublier que la France au temps du corona a reposé sur les simili-smicards, les soignants, les caissières, les livreurs, les routiers. Oublier qu’ils ont promis, un instant, un instant seulement, que l’économie n’écraserait plus la vie.
Pour participer : postez sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram…), avec le hashtag #OnNoublieraPas, une photo de vous avec un post-it sur lequel vous aurez écrit un exemple d’une colère ou d’un espoir que vous voulez garder pour construire l’après sur de nouvelles bases.
Manque d’inspiration ? Nous vous avons préparé ci-dessous des exemples à tweeter directement.
Pas de post-it à la maison ? Vous pouvez utiliser le générateur de visuel et le personnaliser avec votre message.
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Les infirmières, les aides-soignantes, les caissières… Les femmes en première ligne, sous-payées alors qu’indispensables, #OnNoublieraPas
Contrôler les prix, réquisitionner, augmenter la dépense publique… Ce qu’ils disaient impossible hier devient aujourd’hui incontournable. Ça non plus, #OnNoublieraPas
« La vie continue. Il n’y a aucune raison, mis à part pour les populations fragilisées, de modifier nos habitudes de sortie. » Emmanuel Macron, le 6 mars. #OnNoublieraPas
Les coups de matraque et les gaz lacrymo contre les soignants qui manifestaient pour plus de moyens, il y a quatre mois, en décembre 2019 #OnNoublieraPas
Demander aux Français de faire des dons, plutôt qu’exiger des multinationales qu’elles paient leurs impôts : #OnNoublieraPas
Les ouvriers, les livreurs, et tous les autres envoyés au travail au péril de leur santé pour « assurer la sécurité économique du pays », #OnNoublieraPas
80 000 lits d’hôpital fermés en 20 ans. #OnNoublieraPas
300 milliards de garantie de l’Etat pour les entreprises auprès des banques, et 4 milliards pour les start up, mais pour les soignants, on verra « une fois la crise terminée ». #OnNoublieraPas
Les « mercis » pour les travailleurs, les milliards pour les grosses entreprises. #OnNoublieraPas
Le refus de réquisitionner les entreprises pour fabriquer du matériel médical et des médicaments de première nécessité pour les services d’urgence et de réanimation #OnNoublieraPas